Trois nouveaux Livres dont tu es l’enquêteur, maintenant en librairie 🕵️

Ce mois-ci, la collection des Livres dont tu es l’enquêteur s’agrandit !

C’est en 2021 que la première couvée a vu le jour. Elle comptait :

  • Mystère sous les cendres de Stéphanie Sylvain.
  • Les disparus (mon bébé !)
  • Les morts ont marché de Mathieu Fortin

Notre mission : donner le goût de la lecture aux plus réfractaires des lecteurs.

C’est en montant de véritables dossiers d’enquêtes paranormales que nous avons réussi à atteindre le cœur des lecteurs de 13 à 99 ans. Certains professeurs utilisent ces livres pour parler du roman policier. Les élèves créent des lignes du temps avec les éléments de preuves et se mettent à plusieurs pour trouver QUI est le coupable et POURQUOI il a agi ainsi. Je ne peux pas vous le cacher : chaque fois, j’en suis émue et ça fait ma journée.

Pas de chapitre, pas d’ordre de lecture : que des éléments d’enquête, classés par catégorie. Des articles de journaux, des preuves matérielles (comme une empreinte, une tache de sang, etc.), des rapports de professionnels (comme des rapports de police, de psychologie ou d’autopsie), la retranscription des interrogatoires, etc. En bas des éléments d’enquête se retrouvent des post-its afin que le lecteur puisse faire des liens et aller consulter d’autres éléments reliés.

Alors, voilà, je suis pas peu fière de dire qu’en raison du succès des trois premiers livres, notre éditeur a décidé de renouveler la collection.

Sur les tablettes depuis la mi-février s’ajoutent 3 nouvelles enquêtes :

J’espère que les enseignants récidiveront cette année avec la nouvelle vague et que les lecteurs, de 13 à 99 ans, endosseront aussi le rôle d’enquêteur de nouveau. Si vous avez autant de fun à les lire que nous à les écrire, vous allez passer un merveilleux moment en compagnie de ces enquêtes paranormales !

Un lancement réussi pour EMMA !

C’est une vingtaine de personnes qui ont bravé le froid et ont assisté au lancement du roman EMMA à L’Amère à boire le 4 février dernier. J’étais émue de voir que ma directrice littéraire, Elisabeth Tremblay, s’était déplacée pour assister à l’événement. Elle habite plutôt loin de Montréal, donc ça m’a touchée. Plusieurs ami.e.s y étaient, quelques lecteurs assidus que je revois souvent d’un événement à l’autre (et que j’étais très heureuse de revoir), mais aussi des lecteurs que je n’avais encore jamais rencontrés !

J’ai présenté EMMA. Plusieurs dans la salle ont pu corroborer que je ne suis pas nécessairement la plus douce avec mes protagonistes. D’ailleurs, il s’agit d’un roman d’horreur dystopique, alors il faut s’attendre à ce que ce ne soit pas une lecture légère. C’est intense. Mais bon, je me suis dit qu’avec le sourire, ça passerait mieux.

J’ai ensuite lu un extrait qui en a fait réagir plusieurs. Dont moi-même. Je suis souvent troublée par ce que j’écris. J’imagine que c’est normal, car derrière cette horrible auteure qui torture ses protagonistes, il y a bien une humaine

Ensuite, j’ai proposé une activité sociale qui a suscité l’engouement des participants. Le jeu ? Trouver EMMA ! Tous les participants prenaient une carte et parmi ceux-ci, quelqu’un a pigé EMMA. Chaque participant devait tenter de la retrouver, en respectant les règles du jeu que j’ai expliqués avec ma complice littéraire, Stéphanie Sylvain. C’était drôle de voir les détectives aller haha !

Pendant ce temps, les gens étaient libres d’acheter mes bouquins et de les faire dédicacer. C’était merveilleux d’avoir le temps de jaser un peu avec les lecteurs 🙂 !

Dans les livres qui ont été achetés au lancement, j’ai inséré un petit cadeau personnalisé : un carton imprimé en couleur d’une représentation possible d’un des personnages, générée par une intelligence artificielle. Chaque participant a reçu une image différente. Mon beau-père m’a beaucoup aidée : il les a imprimés et découpés. Je lui en suis tellement reconnaissante !!

J’ai des amis qui m’ont également offert des cadeaux. Je ne m’attendais pas à ça du tout ! En équipe, deux d’entre eux m’ont fait un collier avec la couverture d’un de mes romans.

C’est tellement incroyable que je ne savais pas trop comment les remercier à la hauteur de mes émotions.

En bref, ça m’a pris beaucoup de temps à organiser, mais j’ai vraiment eu beaucoup de fun et il y a eu plein de surprises.

J’ai 3 à 4 sorties littéraires prévues cette année. C’est clair que je ne pourrai pas faire un lancement chaque fois. Ceci dit, cette année est plutôt exceptionnelle. Je vise plutôt un livre par année à partir de 2024. Là, ça adonne que mes projets sortent tous en même temps. C’est magnifique, exaltant, mais c’est aussi déroutant et un peu épuisant. Mais je ne m’en plains pas : je suis vraiment chanceuse que mes projets voient le jour.

Je suis bien heureuse d’avoir pris le temps de souligner la sortie d’EMMA. Et je suis reconnaissante à toutes les personnes qui ont participé ou qui auraient aimé y être, mais qui n’ont pas pu venir. On se reprendra 🙂 !

Lancement du roman EMMA à L’Amère à boire le 4 février 2023

Oyé oyé ! Vous êtes tous conviés au lancement du roman EMMA à L’Amère à boire le 4 février 2023 de 16 h 15 à 17 h 30.

C’est quoi EMMA ?

EMMA est mon dernier roman publié. Il devrait commencer à apparaître sur les tablettes en librairie à partir d’aujourd’hui (17 janvier). Le genre ? Horreur dystopique !

Pour tout savoir, consultez ma page dédiée à ce bouquin !

Qu’est-ce qu’on va faire au lancement ?

  • Présentation du roman : quel est le genre du bouquin, quels sont les thèmes, quelle est l’histoire, sa raison d’être et sa conception.
  • Lecture d’un extrait : je vous ai choisi un extrait du début qui donne le ton.
  • Activité sociale : c’est facultatif, mais c’est une activité que je vous propose dans l’attente d’une dédicace. Le but : vous plonger un peu dans l’univers tout en vous permettant de socialiser avec les autres personnes présentes. Mais si ça ne vous intéresse pas : pas de soucis. Je pense à ceux qui sont terrifiés par ce genre d’activité : pas de pression pour participer.
  • Possibilité de manger / de boire : vous pouvez vous acheter sur place bière, grignotines ou boisson non-alcoolisée. Il me semble que c’est la bonne heure pour l’apéro, non ?
  • Vente de livres : tous mes livres seront disponibles sur place. EMMA sera en vente à 25 $ (plutôt qu’à 28 $ en librairie). Déviance sera disponible aussi au coût de 10 $. Vous pourrez vous procurer mes autres livres à leur leur prix régulier.
  • Dédicaces : que vous ayez acheté un de mes livres sur place ou que vous l’ayez amené avec vous, je pourrai vous le dédicacer avec plaisir !

C’est où ? 📍

Le mieux, c’est d’y aller en métro. C’est tout près du métro Berri-UQÀM. C’est au deuxième étage de L’Amère à boire.

Ça se fait quand même en voiture. J’habite personnellement sur la Rive-Sud et il y a deux options : soit on se rend sur l’île en voiture et on se gare à un métro où c’est gratuit et on fait le reste en métro (prévoir environ 7 $ pour l’aller-retour) ou bien on se gare directement à Berri-UQÀM, mais le parking sera payant (3,75 $ / heure jusqu’à 18 h, gratuit ensuite). Ce n’est pas si complexe de se trouver une place, contrairement aux croyances populaires. Ce sont les places gratuites qui sont plus difficiles à dénicher.

L’adresse : 2049, rue Saint-Denis, Montréal, QC, H2X 3K8

Pourquoi y aller ?

Voici 10 bonnes raisons d’aller à mon lancement :

  1. Rencontrer une auteure québécoise ben parlable ! Eh oui, je parle de moi ici 😉 ! Si je suis parfaitement honnête avec moi-même, j’ai l’impression que c’est plus moi qui serais chanceuse de vous voir héhé.
  2. Jaser avec du monde fort sympathique, des lecteurs qui ont les mêmes intérêts littéraires que vous.
  3. Saisir une occasion de planifier une soirée à Montréal. Après le lancement, les possibilités d’activités autour de l’Amère à boire sont infinies
  4. Bénéficier du prix réduit du livre EMMA ! (25 $ plutôt que 28 $)
  5. Faire le plein de livres !
  6. Briser les mauvaises habitudes de la pandémie : une belle occasion pour sortir de son cocon. Le samedi soir, c’est fait pour s’amuser !
  7. Goûter aux bières diversifiées de L’Amère à boire, une brasserie artisanale.
  8. Avoir la chance de gagner un prix de participation si vous osez participer à l’activité sociale.
  9. Avoir du fun ! Célébrer avec moi !
  10. Obtenir ma sempiternelle reconnaissance d’avoir fait l’effort de sortir de chez vous et de m’encourager en tant qu’auteure ❤ !

Voilà, c’est tout. J’espère que c’est assez pour vous convaincre.

On se voit le 4 !

Un concours et un LIVE sur ma page Facebook

L’année commence en lion ! Deux événements Facebook en janvier 2023 :

1. Concours

À la fin janvier 2023, j’ai un nouveau roman d’horreur dystopique qui verra le jour ! Et pour récompenser mes généreux lecteurs d’être là pour moi et aussi pour créer un genre de phénomène de suspense, j’organise un concours Facebook sur ma page auteure. Je vous invite tous et toutes à y participer. Le concours prend fin le 8 janvier : il faut faire vite, le temps presse ! Déjà plus de 60 personnes ont participé. Merci, merci, merci !!

2. Live / Direct

Jeudi, le 5 janvier 2022, je serai en direct sur Facebook pour vous parler de mes trois principaux outils de travail quand je rédige un roman : Antidote, Miro et Scrivener. Si vous êtes un auteur et voulez en savoir plus, c’est la bonne place. Si vous êtes un lecteur fasciné par les coulisses du métier d’écrivain, c’est bien parfait aussi ! Tout le monde est le bienvenue 🙂 !

Je suis également en train d’organiser un lancement pour mon prochain bouquin. J’espère vraiment y arriver : j’aimerais bien voir mes lecteurs en personne !

Au plaisir de vous voir à un de ces événements 😀 !

Au revoir et merci, 2022 !

« J’espère que pour 2022, je vais prendre ça plus relaxe. »

Oups… J’ai échoué sur ce point ! Comme d’habitude, je ne regrette rien. Prendre soin de soi, se ménager, c’est pour moi un apprentissage à long terme qui commence tranquillement à s’intégrer, mais ce n’est pas encore acquis. Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! Pour vous donner une idée… 

En 2022, j’ai :

  • Publié un thriller horrifique du nom de « Morcelée » dans la collection du Corrupteur (merci à Dominic Bellavance pour ce beau projet!);
  • Fait un shooting photo pour le Corrupteur;
  • Écrit / révisé / corrigé en « sivouplaît » : 2 ou 3 ou 4 projets verront le jour en 2023. On verra si je réussis à terminer tout ça à temps ;
  • Été interpellée par mon éditeur pour participer à un collectif très cool… Hâte de vous en dire plus !;
  • Vu une de mes brèves littéraires être adaptée au format audio (Merci Écoutez cette histoire!);
  • Participé au NanoWrimo : défi de rédiger 50 000 mots en un mois ! Je n’ai pas réussi mon défi, en raison de plusieurs embûches, MAIS j’ai quand même atteint 33 000 mots, ce qui est plus que ce que je n’ai jamais rédigé en un mois;
  • Participé à 4 salons du livre : Montréal, Québec, Saguenay-Lac-St-Jean et Trois-Rivières. Au Salon du livre de Montréal, on a vendu pratiquement tous mes livres ! J’ai rencontré beaucoup de lecteurs super géniaux. C’était magique !
  • Participé à 4 autres événements littéraires à Drummondville, Valleyfield, Québec et Terrebonne;
  • Participé à plusieurs live pour jaser de mes bouquins!

Je suis reconnaissante de cette année qui s’achève. Pour 2023, je me donne le même défi que l’année dernière : prendre ça plus doucement. Pour être honnête, je pense que c’est plus en 2024 que ça va arriver. Mais je garde ça en tête, comme une douce voix qui me guide vers le côté lumineux de la force haha ! #starwarsfan

Au-delà de tout ce que j’ai accompli, 2022 a été une belle année de rencontres d’auteurs et de lecteurs. Je suis choyée de vous avoir, les ami.e.s ! Je vous souhaite la santé pis le bonheur. À part de t’ça, qu’est-ce qu’on peut bien vouloir d’autres, hein ?

Pour conclure, je vous laisse sur plusieurs photos prises en 2022.

Bonne année!

2021 se termine

2021 se termine. Je trouvais intéressant de faire un petit bilan ici de mes réalisations de l’année et de mes pensées pour 2022. Je vais essayer de faire ça short and sweet, parce que je suis en train de rédiger le premier jet d’un roman d’un thriller horrifique qui me pogne aux tripes. J’ai hâte d’y retourner.

En 2021, j’ai…

  • Publié Mourir, un roman d’horreur fantastique qui a reçu des critiques plutôt favorables.
  • Publié Les disparus, un livre dont tu es l’enquêteur. C’est vraiment un projet qui me tient à cœur. Je peux dire que les professeurs ont tripé ! Plusieurs ont utilisé les enquêteurs pour aborder le roman policier dans leur classe.
  • Publié une nouvelle dans Le Recueil Maudit. Je n’en ai pas parlé ici puisque c’est un projet éphémère. Vous avez jusqu’au 31 décembre 2021 pour vous le procurer. Après, il ne sera plus jamais en vente. C’est un recueil d’horreur dont tous les profits seront remis à un organisme communautaire. Je fais un petit clin d’œil à Mourir dans ma nouvelle.
  • Vu ma face être publiée dans mon journal local, le Soleil de Châteauguay, justement en lien avec ce recueil de nouvelles. Pour lire l’article, c’est par ici !
  • Terminé 4 cours d’université pour le certificat en révision linguistique.
  • Terminé un roman d’horreur dystopique, que j’ai envoyé à mon éditeur. J’attends toujours la réponse… À suivre !
  • Terminé la rédaction d’un deuxième enquêteur. Je me permets d’en parler, puisque c’est sorti dans l’article de journal ci-haut. Notre éditeur nous a donné le feu vert, donc vous risquez de voir de nouveaux enquêteurs sur les tablettes en 2022 !
  • Commencé à rédiger un thriller d’horreur pour un projet collectif secret. Je sais, tout le monde aime ça les collectifs ! Je le sens, ça va être bon !
  • Participé à deux salons clandestins se déroulant à l’extérieur de cabanes à sucre et organisés par un groupe de lecture incroyable. J’ai ainsi pu parler à plusieurs lecteurs ! Ç’a fait du bien à mon cœur d’auteur.
  • Eu la chance de faire plusieurs dédicaces au Salon du livre de Montréal. C’est là que j’ai vu tout le succès des enquêteurs !
  • Tenté de partir un service d’avis littéraire, puis je me suis ravisée. Je ne sais pas pourquoi mon cerveau a pensé qu’il avait le temps de faire ça haha !
  • Changé d’idée sur les orientations de ma carrière. Plutôt que de vivre de l’écriture, de services d’écriture et de l’animation d’ateliers, je souhaite demeurer dans mon domaine, le travail social, et arrêter de me casser la tête avec mille projets pour gagner ma vie autrement. J’aime mon boulot d’intervention et il se concilie aisément avec ma vie d’auteure. Je me suis rendu compte que je perdais beaucoup de temps à planifier des projets, des façons de rendre les mots « rentables ». Je pourrai dorénavant consacrer ce temps à l’écriture.

Ouf ! Ce fut une grosse année de fou ! J’espère que pour 2022, je vais prendre ça plus relaxe. Je me souhaite d’avoir peut-être un peu moins de projets en même temps et un peu plus de temps à consacrer à mon chat, Gon, à mon amoureux et à des loisirs extérieurs. J’aime bouger et bouger, ça dégage de l’endorphine, l’hormone du bonheur. Même si écrire est pour moi une source d’énergie incroyable, ça peut aussi devenir une source de stress. Il faut prendre soin de soi dans la vie. Après tout, on a rien à prouver à personne, pas même à soi-même. Nous sommes plus qu’une liste de choses accomplies et à faire. Nous sommes des humains et on est responsable de prendre soin de soi.

Ceci étant dit, je ne regrette rien de cette année. Les « j’aurais dû » n’apportent jamais rien. Je suis fière de tout ce que j’ai accompli. Je me compte incroyablement chanceuse de pouvoir être publiée et d’avoir la chance de rencontrer mes lecteurs. Ma passion pour les mots est, et sera toujours, sans limite.

Sur ce, je nous souhaite, à vous comme à moi, une année de bonheur, en santé, remplie de temps de pause, de loisirs et d’activités. Prenez bien soin de vous tout le monde !

Votre avis sur un service d’avis littéraire

Ça m’arrive plutôt souvent que des auteurs qui en sont à leur début viennent me voir pour que je leur donne mon opinion sur leur texte. C’est plutôt surprenant, puisque je ne suis pas une célébrité. Allons-y directement : je ne suis pas du tout connue. Ça me touche vraiment qu’on fasse appel à moi. Je suis de nature généreuse, mais récemment, j’ai commencé à décliner. J’ai peu de temps pour écrire et le temps passé à aider les autres est du temps que je n’ai pas pour écrire.

L’idée de vivre de rédaction, de révision, de lecture et d’écriture est toutefois alléchante. J’adore mon emploi d’intervenante psychosociale. J’anime des ateliers auprès des femmes sur l’anxiété, l’estime de soi, la communication. Bien que ces maux m’intéressent, les mots m’appellent également.

Je suis à développer une section sur mon site web afin de proposer mes services comme animatrice / conférencière, mais aussi pour donner des avis littéraires à des auteurs débutants. Le but est ultimement d’avoir une pratique autonome et de vivre de la littérature (en totalité ou en partie).

Aujourd’hui, je voulais vous parler du service d’avis littéraire. Il s’adresserait aux auteurs débutants qui désirent des conseils pour améliorer leur manuscrit. En se fiant aux tarifs de l’UNEQ, une direction littéraire professionnelle ou du mentorat devrait être chargée à 102 $ / heure. Or, puisque je débute dans le domaine et que mes services s’adressent aux auteurs qui débutent, je ne me sens pas à l’aise avec ce tarif. Peut-être qu’avec l’expérience, mes tarifs augmenteront, mais pour le moment, je réfléchis à un tarif aux alentours de 40 à 50 $ / heure.

Je ferai des commentaires en suivi des modifications sur Word et je garderai un vingt minutes pour remplir le canevas suivant que j’ai créé :

Qu’en pensez-vous? Est-ce que ça vous semble intéressant? Pour m’aider, vous pouvez d’abord commenter cet article pour me partager vos impressions. Je vous en serai infiniment reconnaissante!

Ensuite, afin de tester le tout, j’aurais besoin de cinq auteurs débutants qui désirent que je consacre une heure à leur manuscrit. Pour ce test, ce serait complètement gratuit, mais il y aurait un sondage à remplir afin de m’aider à peaufiner le service par la suite. Voici les critères d’admissibilité pour cette formule test :

  • Vous avez un manuscrit complété (nouvelle littéraire ou roman);
  • Vous n’avez jamais été publié;
  • Vous vous considérez comme un auteur qui débute;
  • Vous vous engagez à compléter le petit sondage (10 minutes) une fois que je vous aurai remis votre avis littéraire.

Je sélectionnerai cinq personnes parmi celles qui auront rempli le formulaire ci-dessous. Le « concours » se termine le 6 septembre 2021. Gagnant ou pas, je vous contacterai dans la semaine qui suivra :

Merci à toutes les personnes qui auront commenté et qui auront rempli le formulaire. Je me jette à l’eau. Ça prend beaucoup de courage, mais qui ne risque rien n’a rien 🙂 !

La direction littéraire

Salut tout le monde ! Chaque fois que je publie un livre, j’ai droit à une direction littéraire qui me fait évoluer en tant qu’auteure. J’essaie d’intégrer les conseils et je tente de repérer les problèmes qui reviennent plus fréquemment dans mes écrits. Je me suis dit que de vous en parler pourrait peut-être vous aider si comme moi vous écrivez. Si vous n’êtes pas un auteur, ce texte parle un peu de mes apprentissages et de mon travail. Ça vous plongera au cœur de l’action de l’auteur novice.

Le point de vue narratif

À la direction littéraire de Déviance, j’ai appris l’importance du point de vue narratif. Pour résumer, disons que le point de vue narratif, c ‘est « qui » raconte l’histoire. Par exemple, si je décris les sentiments de Yannick et le façon dont il voit les actions se dérouler devant lui, il serait mal venu, dans la même scène, de parler des sentiments de Dorothée, à moins qu’ils soit décelables par Yannick. La narration est du point de vue de Yannick, du moins pour cette section et je ne peux qu’écrire ce que Yannick voit, entend et ressent. C’est lui le point de référence.

On a travaillé fort là-dessus et je suis heureuse de voir que dans mon dernier manuscrit, j’ai su démontrer que cette notion était maîtrisée (ou presque). Par contre, j’ai bien vu que plusieurs autres trucs clochaient. Je vous les partage ici !

La lumière

Eh oui ! S’il fait noir comme l’encre, il sera impossible pour un personnage de voir les traits terrorisés dans le visage de son interlocuteur. Ça semble bête, mais on oublie souvent ce genre de trucs. Et je ne fais pas exception à la règle! En bref, Si Paul ne peut même pas voir ses mains, alors Éric sera incapable de repérer l’interrupteur au mur, quelques mètres plus loin, à moins qu’il ait une vision bionique, ce qui est rarement le cas.

Le positionnement

Quand les personnages posent des actions que vous n’avez jamais réalisé auparavant, j’ai appris qu’il était judicieux de les essayer (lorsque cela est possible). Il faut aussi garder en tête qu’un enfant et un adulte n’ont pas la même portée au niveau de leur mouvement.

Les tics d’écriture

On en a tous. J’en ai 2 ou 3 plutôt récurrents et j’ai beaucoup de difficultés à les voir. Je ne vais pas les énumérer ici, parce que vous risquez de porter, consciemment ou pas, plus attention à mes tics lors de votre lecture. Même si la direction littéraire permet d’en enlever une tonne, il en reste toujours.

La recherche

Eh bien ! On ne peut pas tout trouver sur Internet et il s’avère ardu d’arriver à trouver certaines notions dans les livres. Par exemple, pour des détails concernant une maladie X, il y a sûrement beaucoup de documentation à cet effet, mais serez-vous à même de les comprendre, vous qui n’avez pas étudier en médecine (moi non plus d’ailleurs)? Dans le doute, on peut faire un appel à tous sur Facebook : « j’aimerais parler à X personne qui vit X problématique. Ça fait partie de la recherche pour mon bouquin en cours. Connaissez-vous quelqu’un qui aimerait m’aider? »
Ça, ça marche quand on sait qu’on est ignorant sur X ou Y domaine.


Malheureusement, bien souvent, on ne sait pas qu’on ne sait pas. Une personne ayant corrigé un de mes manuscrits m’a déjà dit : « Il y a un manque flagrant de recherches dans ce manuscrit ». Abasourdie et ayant mis des centaines d’heures dans la recherche, je ne comprenais pas la critique. En fait, après avoir discuté avec cette personne, j’ai rapidement compris : je ne savais pas ce que je ne savais pas.

J’avais fait beaucoup de recherches sur certains sujets qui m’étaient tout à fait inconnus. Et sur certains aspects, je n’en avais pas fait du tout, parce que je ne considérais pas ces aspects importants, parce que j’ignorais qu’ils l’étaient. Paresse? Non! Ignorance? Oui! Ou bien dont j’assumais que certaines choses fonctionnaient d’une certaine manière. Je pensais savoir.


C’est humain. C’est à force d’expérience qu’on acquiert la connaissance de notre « non connaissance ». Bon, c’est philosophique tout ça, mais j’espère que vous comprenez quand même haha !

Conclusion

Bref, c’est une chance inouïe que d’avoir une direction littéraire. Ça me permet d’évoluer en tant qu’auteure. J’ai entendu souvent des personnes qui désiraient être publiées dire : « Personne ne me fera déplacer une virgule dans ce texte qui m’appartient ». En fait, il me semble que cette façon de penser n’amène pas le progrès. C’est peut-être une façon de défendre son estime de soi, mais comment peut-on évoluer seul et sans aide, quand on ne sait pas qu’on ne sait pas? Parce que, croyez-moi, on est tous dans le même bateau à ce niveau.

Lors de ma dernière direction littéraire, j’ai ajouté 10 000 mots à mon texte (sur un total de 80 000 mots, c’est énorme!) On est loin de la virgule là. Et pourtant, je suis certaine que mon texte me ressemble beaucoup plus, qu’il a atteint un niveau que je n’aurais jamais atteint seule. Je ne dis pas qu’il s’agit d’un roman parfait, loin de là, mais il est vraiment mieux que le manuscrit que j’ai soumis à la base.

En bref, pour ressortir grandi de la direction littéraire, il faut savoir accepter la critique, savoir comment en tirer des leçons pour non seulement corriger le manuscrit en cours, mais aussi élever un peu le niveau de notre art (sans prétention) afin d’être capable de les mettre en pratique pour de futurs écrits.

Je disais justement à une amie que je me sentais comme dans un jeu vidéo. Il y a 100 niveaux au total. Je suis au niveau 10, peut-être. À chaque fois que j’ai la chance d’avoir une direction littéraire, je prends quelques niveaux. Chaque fois que j’écris, que je me questionne, que j’apprend, que je lis un manuel de référence, je gagne de l’expérience (XP). Bref, je suis peut-être juste un petit paladin niveau 10, mais j’aspire à m’améliorer :-). J’espère que cet article vous a plu et vous a permis d’apprendre un truc ou deux! Au plaisir de vous jaser !

10 raisons de choisir Déviance pour votre cours de littérature

En août 2019, on apprenait que Déviance était à l’étude dans un cours de littérature de genre au Cégep de Sainte-Foy. 112 élèves l’ont lu et analysé. Des débats ont même été organisé dans le cadre de ce cours. On a eu par la suite un retour très positif de la part de l’enseignant. Je crois que les étudiants ont bien aimé! Mais qu’est-ce que ce livre pourrait apporter à vos étudiants? Voici 10 raisons de choisir Déviance pour votre cours de littérature:

  1. Déviance regorge de thématiques actuelles qui peuvent susciter de nombreux débats. Voici quelques thèmes : technologie et humanité, famille, environnement et inaction humaine, marginalité, toxicomanie et problèmes sociaux.
  2. Il y a de l’action! Avec sa couverture explosive et ses nombreuses péripéties, peut-être que Déviance saura accrocher les lecteurs les plus réfractaires aux cours de littérature.
  3. Il s’agit d’un roman accessible et peu volumineux. Il contient moins de 70 000 mots. Les chapitres sont courts. Le récit est écrit au présent et le registre de vocabulaire est simple à comprendre.
  4. On retrouve dans cet ouvrage différents points de vue narratif. Il pourrait donc vous procurer de nombreux exemples à cet effet.
  5. Ce bouquin a été rédigé par les auteures alors qu’elles étaient au Cégep. Le livre n’a été publié que récemment et il a été mille fois retravaillé depuis, mais cela peut envoyer un beau message aux étudiants : il n’y a pas d’âge pour écrire et rêver!
  6. Ce thriller est apprécié du public. Les nombreuses chroniques répertoriées ici sauront peut-être vous convaincre! Vous pouvez également consulter la fiche Goodreads pour en savoir davantage!
  7. Déviance est une dystopie, un genre peu exploité en littérature québécoise. En parler dans vos cours permettrait de faire rayonner non seulement un livre d’ici, mais aussi cette branche de la science-fiction somme toute méconnue.
  8. Déviance a été rédigé par deux autrices et la protagoniste est une jeune femme de vingt ans. Si vous voulez faire de la place aux femmes dans votre cursus, vous y voilà !
  9. Ça ferait différent ! Patrick Senécal, c’est génial, mais faire connaître des auteures que les étudiants seraient peut-être moins à même de découvrir par eux-mêmes serait un avantage certain pour élargir leurs horizons :).
  10. Les auteures sont disponibles pour venir discuter dans un de vos cours et échanger sur le livre ou simplement sur l’écriture en général. En duo (avec les deux auteures) ou en solo, selon leurs disponibilités et les vôtres. Ne vous gênez pas !

Voilà! Il n’est pas trop tard pour le trimestre de l’hiver 2021. Si vous décidez de choisir ce super bouquin pour votre cours de littérature, je vous remercie infiniment. M’envoyer un petit message pour me le faire savoir me remplirait d’une joie inqualifiable! Merci de l’intérêt que vous portez à Déviance!

Mes objectifs SMART

Coucou les ami-e-s ! C’est les vacances pour moi. Vendredi dernier, à 16h, je traversais le stationnement du CLSC pour me rendre à ma voiture, et avant même d’atteindre la portière, j’ai commencé à rêver à tout ce que je pourrais accomplir avec ces deux semaines de congé. Écrire, écrire et encore écrire ! Et comme la travailleuse sociale que je suis le sait, il faut rester réaliste, puis prendre du temps aussi pour décrocher, tout simplement. À chaque mois, j’aime bien me fixer des objectifs, tant personnel que d’écriture. Pourquoi ? Pour stresser ? Bien sûr que non. C’est en fait pour sentir qu’on accomplit quelque chose. C’est bon pour le moral. Au fond, on progresse tous à notre vitesse, mais le fait de définir un peu à l’avance ce qu’on désire accomplir nous permet d’aller dans la direction voulue, puis d’évaluer nos efforts par la suite. Il y a tant de bienfaits à accomplir les buts qu’on s’est fixés.

Il faut que les objectifs soient assez ambitieux pour qu’ils nous rendent fières, mais pas trop, pour ne pas se mettre en échec (réaliste). Voici un petit guide sur comment se fixer de bons objectifs. J’ai appris ça lors de mon baccalauréat en travail social, mais ça me sert également pour la lecture et l’écriture 🙂 ! L’acronyme SMART (qui veut dire astucieux / intelligent) nous aide à nous en rappeler.

L’acronyme SMART

  • Spécifique : il faut que l’objectif ne soit pas trop vague. S’il est trop vague, on aura de la difficulté à savoir qu’on l’a atteint, puis on ne saura pas non plus nécessairement comment s’y rendre.
    ✘ Mauvais: Être heureux.
    ✔ Bon : Lire 30 minutes par jour, à chaque jour !
    (Nest-ce pas un synoyme du bonheur, de toute manière… 😛 ?)
  • Mesurable : il faut être capable de le quantifier ou de le qualifier de sorte qu’on puisse savoir où on en est rendu, puis aussi pour nous donner un certain défi.
    Le « 30 minutes » est ici une unité de mesure. Ce n’est pas obligé d’être un chiffre, toutefois.
    Exemple : Avoir lu tous les livres de ma pile à lire d’ici la fin de ma vie.
  • Atteignable : il faut que la personne qui tente d’accomplir l’objectif soit en mesure de l’atteindre. Autrement dit, il faut que la personne en ait les capacités. Pour une personne qui achète presque pathologiquement des livres comme moi, « lire tous les livres de ma pàl » me semble un objectif inatteignable (il faudrait que je cesse d’en acheter, et ce n’est pas dans mes plans).
  • Réaliste : ça revient un peu au même qu’atteignable. J’ai l’impression que « SMAT » ça ne sonnait pas bien, alors ils ont ajouté le R :P. Sans déconner, je crois que ça veut également dire de garder les deux pieds sur Terre et, même si ça serait cool de gagner le million (pour acheter des livres, bien sûr), ce n’est pas tant réaliste de s’en faire un objectif.
  • Temporel : il faut spécifier la fin de l’objectif, afin justement qu’on puisse un jour s’arrêter pour savoir s’il a été accompli. Il est possible d’avoir des objectifs au quotidien et d’avoir des objectifs plus long terme.
    Exemple d’objectifs quotidiens: Lire 30 minutes par jour, à chaque jour.
    Exemple d’objectifs long terme: Terminer le premier jet d’un roman d’ici septembre 2021.

Mes objectifs d’écriture d’août 2020

Considérant que je suis en vacances pour deux semaines et que tous mes plans voyages ont été annihilés par la COVID, mes objectifs peuvent être un peu plus ambitieux que d’habitude.

D’ici la fin août (temporel :P), je désire… :

  • Avoir effectué au moins une fois les étapes de la relecture et de la correction de mon mystérieux projet E.
    (le projet E est un thriller dystopique. Avant de soumettre un manuscrit à mes bêta-lecteurs, ces étapes doivent être réalisées généralement à plusieurs reprises)
  • Avoir écrit 10 poèmes pour mon mystérieux projet P.
    (le projet P est un recueil de poésie horrifique…)
  • Avoir rédigé une chronique pour Filles de joual.

En fin août, j’aurai probablement reçu tous les retours de mes bêta-lecteurs pour mon Projet D (livre enquête / horreur pour un public de 14 ans et+). Corriger le projet D à la lumière des commentaires de mes bêta-lecteurs fera probablement parti de mes objectifs de septembre 2020 !

Voilà, c’est tout ! Des centaines d’heures de plaisir se retrouvent dans ces 3 objectifs. Je compte bien y arriver, puis avoir du temps aussi pour tout le reste 🙂 (lecture, jeux, sport, ménage…)

Merci de me lire et de me suivre! Et vous, quels sont vos objectifs du mois d’août ?